(Marylin Ramirez) Always smile

identité
Prénom(s), Nom : Marylin, la contraction du prénom de ses deux grand-mères. Un prénom qu'elle adore et elle n'aime pas quand on le raccourcit ! Ramirez, un nom de famille qu'elle porte avec fierté quand on sait qu'il est tout droit sorti de ses origines cubaines.  Age, lieu de naissance : Trente années de service sur terre, les jours qui coulent dans ses veines. Cuba l'a vu naître lors d'un voyage pour rendre visite à sa famille restée là bas. Job, $$$ : L'enfant qui sourit, perché sur son cheval. Monitrice d'équitation, anciennement cavalière professionnelle, trois fois championne des USA et deux fois championne mondiale. Statut civil, orientation : Le célibat qui lui colle à la peau depuis plusieurs mois maintenant, la peine à se stabiliser avec un homme. Roucoule pour les beaux yeux des garçons. A Slow River depuis : Trois années désormais qu'elle vit chez sa tante avec qui elle s'entend extrêmement bien. Caractère : Joyau solaire, toujours souriante, déterminée, grande amatrice de soirée country, adore la bière, boudeuse quand les choses ne se passent pas comme elle l'aimerait, tendance cruelle à être jalouse et un peu possessive, l'angoisse de finir sa vie seule et de ne plus pouvoir jamais monter à cheval, ne craint pas de se salir quand il s'agit de nettoyer les boxes.

informations
- Marylin, petite bulle de douceur qui naît dans une grande famille. Sourire poupon qui éclaire le soleil de Cuba. Six mois plus tard, elle quitte le cocon paradisiaque pour rejoindre New-York, grosse pomme aux multiples gratte-ciel.
- Gamine solaire qui grandit dans le quartier latino, parle couramment espagnol que ce soit avec sa famille ou avec ses amis. L'enfant qui se passionne pour le cheval, fait des pieds et des mains pour rejoindre un club d'équitation quand elle n'a que trois ans. Papa qui travaille plus dur pour satisfaire l'envie de sa fille et qui lui offre des cours avec joie.
- L'école c'est pas trop ça, ça ne la passionne pas. Elle n'aime pas trop être la cible des moqueries parce qu'elle n'est pas blanche comme ils disent. Les notes qui chutent doucement mais remontent rapidement quand papa menace de couper court à l'équitation. Fierté parentale qui s'éveille quand elle commence les concours.
- Onze ans maintenant, voilà huit ans qu'elle monte. Elle est perchée par la fenêtre pour observer la tragédie qui frappe New-York, l'Amérique. Les avions qui s'écrasent dans l'une des tours jumelles du World Trade Center. Le cri d'effroi quand elles s'effondrent, répandent un épais nuage de poussière autour d'elle. Les informations qui braillent à la télé, l'enfant stupéfaite qui se dit que ce qu'il vient de se produire ne peut pas arriver. Les mots qu'elle peine à mettre sur son ressenti quant à l'attaque de sa terre d'accueil.
- Seize ans, elle est droite sur sa monture, le concours qui se déroule sur ses yeux. La compétition est rude mais elle s'accroche la petite cubaine. Redresse les épaules, déterminée. Elle veut montrer qu'elle est la meilleure, la plus forte d'entre tous. L'animal qui s'élance, passe le parcourt haut la main, sans faute. Décroche la première place, le début d'une carrière professionnelle.
- Elle est heureuse Marylin. Elle est heureuse de faire ses compétitions. Elle quitte le foyer familial quand elle a vingt ans, a cessé l'école à seize ans malgré que ses parents ne soient pas d'accord. L'accès au rêve plus facile qu'elle ne le pense. L'enfant solaire qui se métamorphose en femme brillante.
- Des chutes, elle en a connu. Mais celle là est plus violente que les autres. Elle se retrouve alitée, coincée dans son lit sans pouvoir bouger ses jambes. Vingt-cinq ans, voit sa carrière foutre le camp. Son petit-ami de l'époque qui en profite pour la plaquer. Elle ne perd pourtant pas son sourire.
- La rééducation est dure, douloureuse. Une année entière pour retrouver l'usage de ses jambes, marcher à nouveau. Des séquelles qui seront présentes à vie, des cicatrices d'opérations qui lacèrent son genou droit, son épaule gauche. Et elle sourit, encore. Parce qu'il y a pire dans la vie.
- Départ de New-York pour rejoindre une tante qui accepte de l'accueillir au grand air. La mélancolie de la ville qui la prend mais malgré tout, elle se plaît ici. Elle observe les chevaux de loin avant de prendre l'initiative de remonter. Des balades tranquilles, accompagnée au début puis seule désormais. Elle se sent toujours bien, perchée sur le dos d'un canasson.
- Trois ans qu'elle vit dans le Colorado. Des airs de Dr Quinn par moment. Elle a trouvé un bon travail, professeur d'équitation. Enfant, adulte, tout le monde y passe. C'est une bosseuse Marylin même quand son épaule ou son genou la lance. Elle est heureuse ici.