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| ‣ envoyé 26/11/2020, 19:47 La colocation s’est sympa, tu le sais. Tu l’as vécu pendant des années avec toute ta famille – dix personnes dans une maison, faut se l’imaginer – alors te retrouver avec trois autres personnes, c’est un jeu d’enfant. Même avec trois hommes. Tu sais imposer ta loi dans ce monde où la testostérone est reine et aucun d’entre eux ne doit se plaindre sous peine d’un gage. Et tu sais en donner des bons et des bien chiants aussi. Parce qu’avec ces trois-là, tu as besoin de les maintenir calmes, même si tu adores les voir courir partout. Marcus est encore un gosse dans sa tête et il est quelque fois difficile de le supporter. Néanmoins, tu ne pourrais pas passer une journée sans lui, il te manquerait trop. Son comportement t’exaspère quelques fois mais c’est ce qui fait son charme. Et puis, il est comme ça seulement à la maison. Au boulot, il est hyper sérieux. D’ailleurs, ça ne t’a même pas étonné quand il est entré à l’école de police. Lui qui a toujours voulu aider les gens a trouvé sa voie dans la justice. Un bien beau métier qui te rend fier de lui chaque jour qui passe.
Aujourd’hui, on est samedi et tout le monde est à la maison mais toi, tu as envie de sortir, de prendre l’air. Il fait beau et il serait dommage de rester cloîtrer ici. Tu viens t’installer sur le canapé à côté de ton frangin, lui attrapant son bras avant de poser ta tête contre son épaule. « Cus, ça te dit d’aller se balader entre frangins ? Enfin se balader, je sais pas. On peut faire autre chose, hein ? » tu commences par lui dire avant de reprendre. « J’ai pas envie de comater devant la télé et puis, j’ai la flemme de préparer mes cours pour la semaine prochaine ». C’est rare que cela t’arrive parce que tu adores tellement tes petits bouts que tu fais tout pour qu’ils grandissent dans de bonnes conditions tout en apprenant dans la joie et la bonne humeur et en s’amusant. Un but que tu t’es donnée quand tu as entamé tes études pour devenir institutrice. « Tu voudrais faire un truc en particulier ? » tu lui demandes de nouveau. T’as vraiment envie de sortir, t’aérer l’esprit et surtout ne pas penser à Jules pendant quelques heures. Juste être entre ton frère et toi tout simplement. Etre entre jumeau et passer un bon moment avec lui. C’est aussi simple que ça. @Marcus Hunt | |
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Marcus Hunt « Inhabitant, along the river »
| ‣ envoyé 8/12/2020, 11:05 Avachis devant la télévision, tu zappes devant les films que tu qualifies tous de pourries. Tu peux avoir un métier à responsabilité, il t'arrive encore de réagir comme un enfant de quatre ans. Tu zappes, tu souffles, tu prends un chocolat et tu recommences. Puis tu tombes sur les pokemons, le générique aeniablé et cela te plonge dans tes souvenirs d'enfance. L'époque folle ou tu échangés tes cartes en espérant tomber enfin sur un pokemon rare. Mais évidemment ceux qui en avaient les mettez rarement en jeux. Tu te souviens comme tu criais à l'injustice quand cela arrivait. Toi, mauvais perdant ?
Soudain le silence se rompt quand ta soeur te rejoins dans le salon. Elle se pause deux secondes sur le canapé qu'elle commence à gesticuler dans tous les sens. Tu te pousses, tu ne veux pas qu'elle te touche, tu es occupé. Elle continue, tu sais à présent qu'elle va te demander quelques choses. La force des jumeaux, peut-être, tu sais lire entre les lignes. Elle ouvre la bouche et tu comprends que tu ne pourras pas savoir si Dracofeu va gagner le combat ou pas. "Ouais .... Si tu veux." Tu n'avais pas envie de bouger, mais tu ne veux pas te battre avec elle. "Je ne veux pas me battre avec quoi, au final, on va quand même sortir sauf qui sera trop tard et que je vais devoir te payer à diner." Elle te demande ce que tu veux faire et tu retrouves sous tes pieds une publicité pour le mini-golf, une pub spéciale décors de noël. "Un mini-golf ?" Tu es un compétiteur, tu n'aimes pas perdre. Cela peut être drôle comme énervant. Le jeu que tu préfères c'est le monopoly car c'est celui ou il est plus facile de tricher. Quand tu glisses un billet de 500 sous deux de 100 incognito. Tu t'étires, tu bailles et tu te lèves. Ta soeur a déjà enfilé sa veste et son bonnet. "Tu peux me laisser le temps de mettre un pantalon." En short en hiver, ce n'est pas une idée des plus intelligentes.
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